Le monter, le démonter et le remonter dans le parc Eihartzea ? Non. La mairie ayant accepter de laisser les lieux à la disposition pendant la semaine pour éviter cette manipulation, il resterait une semaine sur place... Mais voilà, selon eux, par principe, on ne laisse pas un chapiteau vide. Pour le combler de bonheur, l'idée était née, présenter le travail des compagnies venues en résidence durant l'année, un chapiteau bambou ouvert tous les jours de 9h à 22h. Le festival a débuté le weekend dernier et se poursuit jusqu'à samedi soir prochain. Tous les jours et gratuitement les curieux ont accès à des répétitions, il y aura toujours quelque chose à découvrir. Histoire de bien ficeler le programme, la compagnie La Fabrique Affamée a aussi ouvert les pans de son chapiteau à ses compagnons de la fédération Taula.
Le concept? Permettre aux spectateur de s'immiscer dans la phase de création. Un élément quasi crucial pour les artistes qui peuvent tester les cadences, affiner les tirades, confirmer un placement ou faire durer plus ou moins une note. C'est par exemple le cas du Marseillais Greg Cosenza qui testera son installation originale le vendredi lors de sa performance Commissure. Une guitare électrique qui adopte des faux airs de guimbarde comme un bourdon qui vous ferait voyager à bord d'une note très profonde, un jeu de guitare totalement inattendu que vous découvrez en ce moment même en fond de chronique.
Tous les détails de la programmation sur www.lafabriqueaffamee.org... A la prochaine !!